L'école du Dahlia Noir
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 Myra Evendhal

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AuteurMessage
Rusty Savage

Rusty Savage


Messages : 675
Date d'inscription : 03/04/2009
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Myra Evendhal Empty
MessageSujet: Myra Evendhal   Myra Evendhal Icon_minitimeVen 13 Aoû - 16:50

Identité


Nom : Evendhal
Prénom : Myra
Surnom : /On verra bien qui me donnera quoi ! =D/
Âge : 28 ans. Bientôt 29.
Race : Lycanthrope


Informations


Description du caractère :

Myra est louve avant d’être femme. La vie lui a sourit pour la préserver de celle de monstre sanguinaire. Douce avec ceux qu’elle choisi de protéger. Souvent indifférente avec les autres. Dangereuse et brutale avec ceux qui la provoquent. Et elle s’emporte parfois bien trop facilement. Sa nature solitaire ne l’empêche pas d’aimer les contacts physique. Simple effleurement, main dans un main, au plus charnel. Surtout avec ses semblables. Il y a souvent méprise avec les humains. Puisque ces gestes inhérents à son être son souvent pris pour des avances. Son besoin d’activité l’envoi souvent dehors par tous les temps pour de longues courses. Du fait de son éducation elle n’a jamais gouté la chair humaine. Et n’est pas attiré par elle. En fait elle se considère comme deux âmes emprisonnées dans un même corps. Elle respecte de ce fait autant sa moitié humaine que sa moitié louve. Plus qu’un véritable loup-garou, son maître à fait d’elle une femme louve. Ou une louve faite femme. D’ailleurs, son instinct maternel ne s’en trouve que plus développé, bien que doutant d’arriver à mener sa progéniture sur le chemin qu’elle suit, elle ne désire pas procréer même si ce désir est en conflit avec celui de tenir la chair de sa chair et le sang de son sang dans ses bras. Elle adore peindre aussi. Mais uniquement dans une palette allant du jaune au rouge, complétée de gris et noir. Puisque ce sont les seules couleurs qu’elle voit désormais.

Description physique :

Myra est de bonne taille, un bon mètre soixante-dix. Son enfance à tailler son corps de femme de manière inaltérable. Un physique svelte, un corps élancé au muscles finement ciselés. Une gestuelle souple. Fluide. Un regard attentif dirait un observateur. Un ouïe à l’affût penserait-elle en souriant. Un sourire fin, aux lèvres pleines. Surmontées d’un regard pétillant, et calme à la fois, de deux grands yeux noisettes irisés d’ocre jaune, qui semblent dorés dans de forts éclairages. Tout cela sur un minois charmeur qui ne lui donne pas ses presque trois décennies mais lui vole quelques années. Un tableau charmant encadrés de mèches au roux flirtant avec le rouge.
Pour mettre en valeur l'ensemble -elle reste une femme voyons!-, elle porte des vêtements de couleurs sombres, gris ou noir en fait, pour ne pas crier haut et fort qu'elle ne voit pas les mêmes couleurs que les autres, et près du corps. Ses chaussures? Des poulaines et bottes de cuir faites mains comme on en faisait au Moyen Age! Son fournisseur? Secret! D'une bonne taille elle porte rarement des talons pour ne pas sembler s'imposer. Si elle veut s'imposer, elle estime ne pas avoir besoin d'artifices. Coquette elle se maquille légèrement, toujours du noir ou du gris bien entendu. On aurait tendance à la désigner comme gothique si ses yeux ne flamboyais pas tant de vie et sa peau n'était pas si colorée par de longues heures passées en pleine nature.


Note particulière : Professeur d'Histoire Mythologique!!! =D Et si possible j'aurais aimer commencer le rp avec Andrew O'connell, pour jouer la prof sortie de nul part qui se pointe avec un 'je veux travailler pour votre école!" !!! =) Je trouve que ça fait un meilleur point de départ que un rp de prof déjà présent mais fantôme... =/


Histoire



///Prologue

Splach! Rouge. Splatch! Jaune Et à nouveau rouge. Les liquides colorés coulaient sur la toile. Deux pistolets tombèrent à terre. Deux autres pendaient à sa ceinture. Elle s’approcha de la toile qui reposait sur les troncs de deux jeunes arbres et se colla à la surface collante. Ses doigts se posèrent sur la matière dégoulinante et glissèrent sur la toile. Son corps ondulait de même, mélangeant les couleurs créant des formes abstraites qui se fondaient les unes dans les autres, puis sur lesquelles ses doigts s’attardaient pour former des formes plus concrètes entre les méandres bicolores. Elle était tout juste vêtue. Elle attrapa une des fragiles balles à sa ceinture et l’explosa entre ses doigts. Une matière épaisse et noire se répandit sur ses doigts. Du bout des doigts elle mêla l’encre à celles de sa gigantesque palette. Des formes surgirent. Des êtres apparurent. Elle prit une autre balle, l’éclata et plaqua brusquement ses paumes contre la toile traçant de grandes marques verticales. Elle ferma les yeux, posa sa joue contre son ouvrage et resta sans bouger quelques instants. Le corps couvert d’un épais film orangé, elle se détacha de son œuvre, et se laissa tomber sur le sol paupières closes, à genoux dans l’herbe.

-Tu n’abandonneras donc jamais ces futilités? Lança une voix sèche derrière elle.

Elle poussa un long soupir où ce mêlaient extase et désolation et rouvrit doucement les yeux tout en ce relevant pour faire face à l’homme qui encore une fois c’était fait un plaisir de l’interrompre pendant ce moment qui lui était si cher.

-Comment un barbare tel que toi pourrait-il comprendre quoi que ce soit à des choses si subtiles? Répliqua-t-elle sèchement.

L’homme la fixa sans broncher. Puis son regard descendit le long du corps de sa sœur. Couverte de peinture avec ses cheveux rouges elle ressemblait à une créature des enfers. Et pourtant, il fut un temps où elle était aussi pure qu’un nourrisson. Fut un temps où elle aurait put égaler la pureté des anges se rappela t-il amèrement. Il releva la tête vers les yeux de sa sœur et dit d’un ton grave:

-… Je suppose que tu n’a pas changé d’avis et que je ne pourrais te convaincre de renoncer?

-Allons bon! Tu ne vas pas recommencer, s’emporta-t-elle. Je croyais avoir été assez claire pour ne plus avoir à aborder le sujet! Oui. Je pars d’ici. Et non. Je ne changerais pas d’avis, continua-t-elle sans lâcher son frère des yeux.

Il soutint le regard plein de reproches de sa sœur. Lui aussi aurait aimé partir. Mais sa toute jeune femme mettrait bientôt au monde son fils et il ne pouvait les abandonner. Il savait aussi, sans qu’elle ne lui ai jamais dit, les véritables raisons qui poussaient sa sœur à partir. Elle ne supportait pas de rester là où Kay avait vécu. Kay et elle avaient été fiancés. Kay était mort dans l’incendie qui avait ravagé leur petit village, enfoui jadis dans l’immensité de Brocéliande. Presque toute la meute était morte. Kay était à leur tête. Il avait repris sa place. Sa sœur ne supportait plus les souvenirs qui hantaient les lieux et qui lui revenaient immanquablement à chaque fois que son regard se posait sur ce qui l’entourait. Il savait qu’elle ne changerait pas d’avis mais avait espéré jusqu’au dernier instant.

Elle ramassa ses vêtements et ses deux pistolets. Jeta un dernier regard vers la peinture avec un sourire triste. C’était fini. Elle allait tourner la page et rejoindre la voie qu’il aurait voulu qu’elle ne quitte jamais. Fini les palettes de brasier et de flammes. Fini ces peintures d’une âme torturée. Elle attrapa la sacoche qui traînait à sa pieds et la jeta sur son épaule faisant fît de la peinture encore fraîche qui lui couvrait le corps et s’avança vers son frère. A la vue de ses yeux au bords des larmes elle leva la main vers son visage mais son geste s’arrêta soudain. Sa main resta suspendue un instant avant de retomber contre ses hanches. Elle passa à côté de son frère sans un mot. Il ne voulait pas pleurer tant qu’elle serait là. Mais les premières larmes coulèrent quant elle passa à ses côtés.
-Adieu…Myra.


///Chapitre 1 °De la fillette à la louve°

Les deux jeunes enfants se seraient l’un contre l’autre dans une ruelle. La pluie tombait drue. Ils avaient froid. Les voix des mineurs leur parvenaient. C’était l’heure à laquelle ils revenaient des mines. L’heure où ils allaient retrouver leurs familles. Mais pas les deux jeunes enfants de la ruelle. Eux ils n’avaient plus de chez eux. Ils n’ont jamais voulu me dire pourquoi. C’est la seule chose qu’ils ne m’ont jamais confiée. Et les Dieux savent qu’ils m’ont confié énormément.

Le petit garçon serrait la petite fille dans ses bras en cherchant à la protéger de la pluie. Geste symbolique mais inutile. Ils étaient déjà là depuis longtemps et leurs vêtements avaient bu autant d’eau qu’il leur était possible. Et ils restaient là, malgré le froid, malgré la pluie. Et ils auraient pu y rester longtemps encore si il ne s’était pas trouver quelqu’un pour leur tendre la main.

Leurs yeux se levèrent simultanément vers l’inconnu. Ils ne l’avaient jamais vu. Mais ils ne posèrent pas de questions. Ils se levèrent et le suivirent en silence. Main dans la main, il le suivaient dans les tristes rues de la ville. Il était comme eux. Il ne faisait plus partie de ces humains.

L’être les mena loin. Loin de la ville. Loin de tout ce qu’ils avaient connu jusqu’alors. Ils prirent un navire en destination de la France. Les deux enfants passèrent le voyage à fixer l’infinie étendue d’eau qu’ils découvraient pour la première fois. Puis il arrivèrent à St Malo dont il ne virent rien. L’inconnu les mena à travers la campagne.

En ce temps là ils n’avaient pas douze ans. La petite ne devait même pas avoir passé ses dix premiers printemps. Ils partirent à pieds. Ils n’avaient toujours pas échanger un mot. L’inconnu leur appris la chasse. Les deux petits parvinrent difficilement à s’habituer aux conditions que leur imposait l’inconnu. Ils n’aimaient pas chasser. Ils n’aimaient pas le statut de prédateur qu’on voulait leur faire endosser. L’inconnu. Comme leur nouvel condition.

L’inconnu les mena alors dans la forêt. Parmi les loups. A leurs côtés il finirent par comprendre et à accepter. Au bout d’une année la petit fille ne pensait plus en humaine. Le petit garçon fut un peu plus long. Perturbé par le changement de sa sœur et les métamorphoses que les deux jeunes lycanthropes n’arrivaient pas à contrôler il refusait de se laisser aller. Mais il fini par céder. Seize lunes après leur arrivée dans le désert c’était le loup qui les dominait tous deux. Leur part d’humanité était scellée dans un coin de leur âme prête à reprendre sa place le moment venu. Mais il était encore trop tôt.

Les deux enfants comprirent peu à peu le sens de la prédation, cette relation interespèce par laquelle les espèces en utilisent d’autres pour se nourrir, ce processus écologique essentiel au sein des milieux naturels et des réseaux trophiques. Durant un an il restèrent dans la forêt, laissant en paix les êtres qui y vivaient lorsqu’ils étaient en état de satiété, ou au contraire traquant une proie durant plusieurs jours, stimulés par la faim.

Pendant ce temps, sans qu’ils ne le réalisent, leur corps subissait de profonds changements. Leur vue perdit son sens des couleurs pour devenir tout juste dichromatique. Leur acuité visuelle ne se modifia pas mais leur vision périphérique gagna en souplesse et leur permettait désormais de percevoir les moindres mouvements. Puis ils commencèrent à y voir flou à distance. Alors que leur sens du goût diminuait, leur odorat et leur ouie se développaient jusqu’à rapidement prendre le pas sur leur vue. Il ne se fiaient presque plus aux images. Leur musculature s’était aussi modifiée. Des muscles qui n’auraient jamais dû exister s’étaient formés sous la peau de leurs épaules et de leurs bras, lesquelles facilitaient leurs déplacements quadrupédiques. Leur lycanthropie aurait presque pu être sans limite…

La petite fille se révélait plus habile que son frère pour la chasse. Face à un troupeau elle savait immédiatement qu’elle serait la proie à traquer. J’ai à plusieurs reprises eu l’occasion de me demander si elle n’avait pas tout simplement un don de voyance. Elle ne m’en a jamais touché mot. Sa partie préférée de la partie de chasse, outre la traque, était certainement le harcèlement de ses proies, quand la bête traquée fait face à son adversaire. Sa ténacité était à toutes épreuves et son habilité à éviter ruades et coups impressionnante. Malgré tout si elle jugeait que l’animal s’était bien défendu elle le laissait filer. En revanche s’il prenait trop rapidement la fuite à son goût elle le mettait à mort. Elle n’a pas gardé tout cela tel quel quand elle à redonner à son humanité sa place en son sein. Ses proies ont alors bien changées… et ses victimes furent nombreuses… bien plus nombreuses que lorsqu’elle agissait en louve. Saviez vous que contrairement aux idées reçues le loup laisse filer bien plus de proies qu’il n’en vainc?

Un jour l’inconnu décida qu’il était temps de mener les deux jeunes à sa meute.


///Chapitre 2 °De la louve à la femme°

J’avais seize ans quand je l’ai vu pour la première fois. Elle en avait quatorze. Et pourtant elle en paraissait bien deux de plus. Je n’ai jamais subit cette éducation que mon père lui avait offerte et j‘en suis bien aise. Elle me faisait peur. C’est ma mère qui s’est chargée du gros de mon éducation, mon père aussi y a participé mais bien moins. Jusqu’au dernier jour j’ai béni les dieux pour cela.

Notre meute comptait alors une douzaine de lycanthropes. Tous avaient été rejetés par les hommes. Il existe des endroits où ils auraient pu être acceptés mais leur vie leur convenait. Ceux qui avaient souhaiter partir étaient partis. Nous ne forcions jamais personne à rester.

Dès leur arrivée leur humanité repris sa place. Mais elle ne pouvait pas effacer le loup que mon père avait créer en eux. Au moins avait-il empêcher le garou incontrôlable de prendre le pas. Ma mère les pris tout de suite sous son aile. Elle avait toujours aimé les enfants et n’avait jamais pu en avoir. Mais pour moi elle était ma mère. La seule, l’unique mère qu’il m’ai été donne d’avoir. Mon père aussi les considérait comme ses enfants. Les deux petits parlaient peu. Ils ne se souvenaient pas de leurs noms dirent-ils. Ma mère les rebaptisa Nathaniel et Cherry. J’aimais bien aller chasser avec Nathaniel, même si alors l’expression de son côté loup était à son paroxysme. Cherry, malgré son don pour la traque ne vint pas souvent avec nous, et quand elle le faisait elle était encore plus effrayante que son frère. Je crois que je redoutais qu’elle vint avec nous plus souvent en réalité. Elle me faisait peur. Son frère était toujours présent derrière le loup. Pas elle. Lorsqu’elle chassait elle était animal. Même lorsqu’elle se métamorphosait elle était moins effrayante. Un loup sous l’apparence d’un loup, quant bien même on sait qu’il est en réalité une femme, est beaucoup moins effrayant qu’une louve incarnée sous une apparence humaine. Je n’avais jamais vécu parmi de véritables loups. C’est sans doute pour cela que, contrairement à d’autres de la meute, elle m’effrayait autant.

Deux ans après leur arrivée, mon père et quelques autres lycanthropes décidèrent d’organiser une excursion vers une partie de la forêt où vivait peut-être une autre meute comme la nôtre. Mon père avait accepté que je me joigne à eux. Alors que nous nous apprêtions à quitter le reste de la meute, Cherry adopta un comportement que je lui connaissait pas jusqu’alors. L’optimiste Cherry prédis la mort de tous les lycanthropes qui voulaient se joindre à l’excursion. Elle n’avait tout d’abord pas conscience des paroles qui franchissaient ses lèvres. Elle semblait autre. Mon père n’y pris pas garde et la rabroua gentiment en lui demandant pourquoi elle cherchait à leur briser le moral alors qu’ils se faisaient une joie de partir pour leur petite excursion. Soudain Cherry s’écroula à genoux sur le sol, dans un flot de paroles inintelligibles. Si elle n’avait pas fondu en larmes au même moment je serait partit avec les autres. Mais ce changement si soudain chez cette jeune louve redevenue femme me saisit au plus profond de mon être. Je ne pouvais plus, je ne voulait plus la quitter. Après le départ des hommes elle continua ses sombres prédictions dans un état second. Avec l’aide de son frère je la ramenais dans sa hutte de branchages.

Après l’avoir déposée sur la litière de feuilles qui faisait chez nous office de lit, nous nous assîmes à ses côtés jusqu’à ce qu’elle se calma et finisse par s’endormir. Ses cheveux d’un roux plus rouge qu’orangé tranchait avec les feuilles vertes sur lesquelles sa tête reposait.
Nous la regardâmes dormir quelques instants. Son frère se leva et retourna avec le reste de la meute. Je me levais à mon tour quand mes yeux se posèrent sur les feuillets qui traînaient sur le terre de sa hutte. Je me penchais pour les ramasser. Ils étaient couverts de croquis en tous genres. La matière avec lesquels ils avaient été tracés m’intriguait. Un brun sombre, couleur terre brûlée mais en plus rouge. J’approchais les feuilles de mon nez. Du sang d’animal.

Je reposais les feuilles et aperçu les deux pistolets qui traînaient dans l’ombre près de la tête de la jeune fille. Je ne les avait jamais vu. J’ignorais que l’un d’entre nous utilisait autre chose que des lames pour chasser. Et encore. Nous préférions les crocs et les griffes. Non. Elle ne s’en servait pas pour chasser. Elle ne chassait pas. C’était la louve qui chassait. De plus les objets avaient bien peu de valeur à nos yeux. Je ressortais de la hutte me demandant à quoi ces armes pouvaient bien lui servir.

Quelques heures plus tard ma mère me demanda d’aller voir ce que devenait Cherry. Elle n’était toujours pas ressortit. En fait elle ne s’était même pas réveillée. Je m’assis face à elle, ne pouvant plus détacher mon regard de cette énigme. Elle avait été humaine avant que je la connaisse. Je l’avais toujours connu louve. Et voilà que soudain la louve disparaissait et je ne voyait pas en elle la sœur que mes parents auraient aimé que j’y vis. Et pourtant je savais que la louve était toujours là, tapie au fond de l’âme de la jeune fille. Mon regard revint vers les deux pistolets quant je la sentis remuer. Je me tournait vers elle . Elle me fixait. Sans rien dire, les yeux toujours remplis de larmes. Ses lèvres bougèrent mais aucun son n’en sortit. Je me penchait vers elle et pris ses mains dans les miennes. Des larmes se sauvèrent de ses yeux et coulèrent sur ses joues, puis sur sa gorge. Elle s’essuya les yeux du dos de la main et me demanda:

-Alors ils sont partis?

J’acquiesçais de la tête en repensant aux mots qui avaient franchi ses lèvres quelques heures plus tôt.

-Et toi? Pourquoi est tu resté? Ajouta-t-elle.

Comment aurais-je pu répondre. Je ne savais pas moi-même. Je plongeais mes yeux dans les siens sans savoir que répondre. Elle soutint mon regard avant de se redresser et de glisser ses bras sous mon manteau. Elle se blottit contre moi, laissant ses larmes couler.

-Merci…Kay.


///Chapitre 3 °Lupa°

Je me réveillais au son des balles qui s’écrasaient sur la toile. Elle dormait peu. Je ne me souviens pas m’être une seule fois levé avant elle. Trois ans s’étaient écoulés depuis le jour où mon père était partit pour ne plus revenir. Ses augures s’étaient révélés exacts. Aucun de ceux qui étaient partit n’était revenu. Mon père était à la tête de la meute et il fallu le remplacer. Nous perdîmes quelques lycanthropes durant les combats. Et je pris la tête de la meute après avoir terrassé les autres. Nous avions tous en nous cet instinct qui nous poussait à nous battre pour la tête de la meute. Normalement j’aurais dû prendre la femme de l’ancien chef de meute pour femme. Mais je ne pût m’y résoudre, même si elle n’était pas ma mère biologique je l’avais toujours considérée en tant que telle. C’est Cherry qui pris sa place. Cherry, ou plutôt devrais-je dire Myra, comme elle avait finalement fini par me l’avouer, avait d’abord hésiter à accepter ma proposition. Je me demanderai toujours si elle n’avait pas premièrement accepté pour pouvoir me protéger des autres mâles de la meute. La lutte pour la première place au sein de la meute était toujours présente. Mais peu de lycanthropes vinrent m’ennuyer. Je soupçonne Myra de s’être chargée de leur cas avant de leur en laisser l’occasion.


///Chapitre 4 °L’Envol°

Après les avoir quittés, j’ai fui Brocéliande pour Paris. Me réintégrer à la civilisation ne fut au départ pas très évident. Je trouvais un emploi dans un petit bar. Je dormais à l’extérieur. Puis j’ai rencontré Amy. Elle étudiait les histoires. L’Histoire des monstres comme moi avec un grand H. Elle m’invita à partager son logement. Son père était bien placé. Sans poser de questions après mon histoire plutôt évasive sur ma vie, il me trouva des papiers.

Je pus m’inscrire à l’Université avec Amy. Pour fêter ça elle m’offrit de me faire faire deux piercings identiques aux siens. J’aimais plongé dans ces mondes parallèles, dont je me savais si proche. Pas vraiment mythe. Mais au delà du réel. De leur réalité. Je redécouvris l’anglais. Ma langue natale. Je poursuivis mes études pour obtenir le droit d’enseigner à mon tour.

Puis je partis pour l’Angleterre. Puis vint à mes oreilles le nom d’une école. Une école qui souhaitait aider les jeunes loups à s’adapter à leur nouvelle condition et à la société. En mémoire de l’homme, du loup, qui avait consacré des années de sa vie à m’empêcher de devenir un monstre sanguinaire, à contrôler l’indomptable, je pris la route. Et je me présentais devant les grilles de l’immense bâtisse. J’avais 28 ans.


Vous


Prénom/surnom : Mary
Votre âge : 19 ans, en approche du 20.
Qui figure sur votre avatar ? Dessin personnalisé d’une amie. © L.Rondeau Si il est un jour remplacé se sera par un dessin de ma patte de toute façon. =)
Où avez-vous découvert le forum ? Top Site !
Autre: Graou! J'aime dejà votre forum!!! =D Et suis ravie d'avoir pu vous ajoutez comme premier partenaire de mon petit bébé par procuration de forum n'rp~ Je vais rp un peu, bien m'imprégner de l'ambiance du votre et vous faire une jolie fiche que je mettrais chez nous~
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http://www.november-rain.purforum.com
 
Myra Evendhal
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